Par un décret présidentiel signé le 15 avril, le Mali a décidé de créer une Force d’intervention rapide des Armées (FIRA). Elle aura plusieurs missions dont la lutte contre les organisation terroristes et criminelles.
L’armée malienne a connu, depuis l’arrivée au pouvoir du Colonel Assimi Goita, une montée en puissance. Cette embellie a permis à cette force de reprendre le dessus sur les terroristes qui déstabilisaient le pays depuis des années et de reprendre le nord du pays des mains des rebelles.
Plusieurs prérogatives de la FIRA
Le décret du président de la transition indique que la Force d’intervention rapide des Armées (FIRA) est créée au sein des Forces Armées et de sécurité. Elle est placée sous l’autorité du Chef d’État-major général des Armées, mais est dirigée par un commandant.
Ce dernier peut être un officier général ou supérieur. Il sera assisté par un commandant en second qui sera nommé dans le rangs des officiers généraux ou supérieurs. Les deux sont nommés par décret présidentiel. L’organisation et les modalités de fonctionnement de la FIRA seront fixés par arrêté du ministre des Armées.
Les prérogatives de cette Force sont diverses et précises. Elle sera chargée de planifier, de coordonner et de conduire les opérations visant à produire des effets opérationnels décisifs. Elle sera aussi chargée de lutter contre les organisations terroristes ou criminelles ainsi que de participer à des opérations de libération d’otages.
Les fonctions de la FIRA s’étendent également à la protection des hautes personnalités militaires et civiles, des installations sensibles et elle pourra suppléer les Forces spéciales au besoin. Elle pourra aussi intervenir sur l’ensemble du territoire malien contre toute menace dirigée contre la défense et l’intégrité du territoire.
La Rédaction
