Arrêté pour avoir vendu plus d’un millier de kits de suicide dans le monde, un canadien a été inculpé ce lundi pour meurtre. Ces kits vendus par Kenneth Law étaient utilisés par faciliter le suicide par les candidats à la mort.
Kenneth Law a été arrêté en mai dernier pour avoir vendu en ligne une substance utilisée comme additif alimentaire. Âgé de 58 ans, il exerçait des fonctions de cuisinier et a été inculpé de 14 chefs d’accusations de meurtre. Il aurait envoyé ses kits dans une quarantaine de pays.
Des kits de suicide vendus en ligne
Les kits de suicide de Kenneth Law ont été utilisés par au moins une centaine de personnes pour faciliter leur mort, selon la police locale. Il aurait envoyé plus de 1.200 paquets dans une quarantaine de pays. Dans son pays, le Canada, 160 colis achetés ont été dénombrés. 14 victimes ont été recensés comme ayant recours à ce vendeur de la mort pour mettre fin à leur jour. Mais ce chiffre pourrait augmenter, prévient la police.
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Au Royaume-Uni, 88 personnes sont mortes sur les 272 ayant acheté ces kits de suicide. L’avocat du suspect, Matthew Gourlay a confié à l’AFP que son client a été « inculpé de 14 nouveaux chefs d’accusation de meurtre au second degré ». Il risque l’emprisonnement à perpétuité dans son pays.
Cependant, son avocat avait indiqué en septembre, qu’il compte plaider non coupable. D’autres enquêtes ont été ouvertes dans d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande et l’Italie. En France, aucune enquête n’est ouverte malgré la trentaine d’acheteurs recensés en septembre.
En France, « l’usage de ce type de produit ne constitue pas une infraction » avait expliqué à l’AFP, une source policière. C’est le même cas en Irlande où des kits suicide ont aussi été envoyés.
La Rédaction