Une menace d’attentat a créé la panique dans la commune de Cambrai en France. Un enfant de 10 ans avait posté sur TikTok un message dans lequel il menaçait de commettre un attentat contre une école de la localité, une plaisanterie prise au sérieux par les autorités sécuritaires.
Depuis l’attentat dans une école d’Arras, les forces de l’ordre sont sur le qui-vive, ne négligeant aucune alerte d’attentat. Depuis, elles ont reçu plusieurs fausses alertes provoquant la colère du ministre français de la Justice, Eric Dupond-Moretti. Ces nouvelles menaces ont été proférées le 18 octobre sur le réseau social TikTok.
Menace d’attentat en France
La menace d’attentat a été diffusée à l’encontre de l’école primaire Gambetta de la commune de Cambrai. L’annonce a été signalée par les utilisateurs du réseau social, ce qui a mis en branle le commissariat local. « Ses parents ont immédiatement été entendus sous le régime de la garde à vue et le mineur sous le régime de la retenue » a indiqué le parquet de Cambrai.
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Le jeune âge de l’auteur de la menace d’attentat le préserve d’un placement en garde à vue. L’âge minimal pour s’inscrire sur TikTok est de 13 ans, ce qui pose aussi le problème du contrôle parental. Il n’y a rien de sérieux dans cette menace, mais les autorités ont tenu à procéder à une levée de doutes. Pour le moment, rien ne dit que le parquet va engager des poursuites contre l’enfant ou ses parents.
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Toutefois la semaine passée, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti irrité par la multiplication des fausses alertes, notamment à la bombe, avait mis en garde leurs auteurs. « Les petits guignols qui s’amusent avec ces menaces, fausses en l’occurrence, seront retrouvés, ils seront punis », avait-il déclaré. « Ils seront retrouvés, ils seront punis et leurs parents seront tenus de rembourser les dommages et intérêts qu’ils ont causés », s’ils sont mineurs, avait-il précisé.
Aussi, il est loisible d’imaginer que l’auteur de cette menace d’attentat étant mineur, ses parents soient spécialement visés. Ils font déjà les frais de la garde-à-vue. Le mineur, lui, a été assisté d’un avocat et d’un médecin lors de son audition filmée. « Aucun objet de nature explosive » ni « aucun élément en faveur d’un projet attentat », n’ont été retrouvés lors de la perquisition du domicile familial, avait toutefois nuancé le parquet. Une mesure de sécurisation de l’école par des forces de l’ordre a aussi été mise en place par le commissariat.
La Rédaction