Hongrie : un maire veut chasser les réfugiés ukrainiens de sa commune

Hongrie : un maire veut chasser les réfugiés ukrainiens de sa commune

Dépité par le comportement repréhensible des réfugiés ukrainiens dans sa commune, un maire hongrois a annoncé une tolérance zéro à leur égard. L’élu s’est emporté après que des réfugiés aient commis des violences sur des nationaux, rapporte le média Sputnik.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, plusieurs personnes ont fui le pays pour trouver refuge dans des territoires voisins. Dans la période du 24 février 2022 au 28 mars 2023, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a recensé 8.172.311 réfugiés ukrainiens en Europe.

Des réfugiés ukrainiens qui dérangent

Selon le site hongrois index.hu cité par Sputnik, le maire de la ville hongroise de Kerepes, pas loin de la capitale Budapest, s’est emporté contre des réfugiés ukrainiens dans sa commune. Laszlo Gyuricza a déclaré ne plus vouloir supporter le comportement de ces personnes venus de Transcarpatie.

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Un rapport reçu par ce maire indique que des ukrainiens hébergés dans un foyer étaient coupables d’harcèlement des femmes locales. Ils auraient même violé deux jeunes filles, de 16 et 22 ans. « Je refuse de supporter leur incapacité de se comporter normalement. Je ne veux pas tolérer le harcèlement des jeunes filles de Kerepes. Appréciez que nous vous ayons bien accueillis », a lancé M. Gyuricza. Le maire a déclaré une politique de tolérance zéro contre ces cas.

Le maire attend de la police une « action forte et démonstrative » pour mettre la population en sécurité. Il s’est rendu au foyer pour s’adresser directement à ces réfugiés ukrainiens et leur demander de rentrer chez eux, selon une vidéo publiée sur le site hongrois. « Vous pouvez aller vous battre contre des Tchétchènes », leur a-t-il lancé. M. Gyuricza a aussi regretté que les Européens ferment les yeux sur les exactions de certains réfugiés ukrainiens.

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« Je suis conscient qu’il y a une armée d’avocats qui protège les gens qui bafouent la normalité ! Je suis conscient qu’ils vont m’attaquer parce que je défends l’ordre, pour les petites filles en difficulté ! Pourtant, de mon point de vue de père, d’homme et de maire ; mon devoir est de protéger ma famille et la communauté qui m’est confiée », s’est-il justifié.

Esso ASSALIH