Après le malien Moussa Sacko en début de ce mois, c’est au tour d’un Sénégalais d’être expulsé de France. Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé ce mercredi 10 juillet, l’expulsion d’un « Imam radicalisé ».
La loi immigration et la loi contre le séparatisme, autorisent les autorités françaises à expulser rapidement des personnes qu’ils jugent en violation des règlements du pays. Le 2 juillet, Moussa Sacko, 25 ans, a été expulsé pour défaut de titre de séjour valide, alors qu’il vit en France depuis ses 5 ans.
Un sénégalais expulsé de France
Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin et la préfecture de l’Aube ont annoncé qu’un Imam sénégalais a été arrêté dans ce département, le mercredi matin, en vue de son expulsion. Il lui est reproché des prêches discriminatoires, notamment envers les femmes. La préfecture avait confirmé dans l’après-midi que l’expulsion du Sénégalais était « en cours ».
Dans un communiqué, la préfecture de l’Aube a précisé que le ministre avait prononcé à son encontre un arrêté ministériel d’expulsion lundi, trois jours après un avis favorable du tribunal de Troyes. Ce religieux sénégalais « était connu de l’État pour ses discours radicaux », a ajouté le communiqué.
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Il « entraînait des troubles dans les mosquées troyennes et relayait, sur ses réseaux sociaux où il était suivi par des milliers de personnes, des messages incitant à une pratique intolérante et rétrograde de l’Islam », peut-on lire. Ses prêches « portaient notamment atteinte au principe d’égalité entre les hommes et les femmes », a ajouté la préfecture.
Cependant, selon des informations de RFI ce jeudi , ce Sénégalais ne serait pas un imam, mais « un simple fidèle ». Il « n’a pas de fonction d’imam officiel dans nos lieux de culte », a déclaré l’un des responsables du Conseil du culte musulman de l’Aube (CCMA), contacté par le média français.
Esso A.
