Des centaines de personnes ont manifesté ce vendredi 14 octobre au Burkina-Faso, alors que des assises nationales ont débuté ce jour. Ces manifestants demandent le maintien du capitaine Ibrahim Traoré comme président de la transition.

Ces assises nationales prévues pour deux jours à compter d’aujourd’hui, sont censées mettre sur pied une nouvelle charte de transition et nommer un nouveau président de la transition. Y prennent part quelques 300 personnes représentant les différentes couches de la société. Notamment la police, l’armée, les partis politiques, la société civile, les organisations coutumières et religieuses.

Capitaine Ibrahim Traoré à la tête de la transition

Tôt ce matin, des manifestants s’étaient rassemblés près du Centre de conférence de la capitale burkinabé où se tiennent les assises. L’ambiance était bonne enfant, des tentes dressées, un podium et une animation musicale tenant la foule en haleine. Les manifestants, arborant des tee-shirts à l’effigie du capitaine Ibrahim Traoré et armés de sifflets et vuvuzelas, ont apporté leur soutien au nouveau président du MPSR.

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Leur volonté est que ces assises qui doivent désigner un définitif président de la transition, maintiennent le capitaine Traoré qui a renversé le lieutenant-colonel Damiba le 30 septembre dernier. «Nous voulons le capitaine Traoré ou rien. Il faut que les participants aux assises comprennent clairement ce message et suivent le choix du peuple », a indiqué à l’AFP l’un des manifestants.

« Nous sommes sortis pour dire aux participants des assises nationales que nous ne voulons pas de politicien, ni de civil à la tête de l’Etat», si ce n’est le capitaine Ibrahim Traoré , a indiqué un autre cité par nos confrères de Burkina 24. Ces manifestants ont prévenu du durcissement de leur mouvement si le capitaine n’est pas maintenu à la tête de la transition.

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Agé de 34 ans, le capitaine Ibrahim Traoré a opéré le 30 septembre le deuxième coup d’Etat en huit mois au Burkina-Faso. Il reprochait au lieutenant-colonel Damiba, qui a pris la tête du MPSR qui a renversé en janvier le président élu Rock Kaboré, de s’être éloigné des objectifs de l’organe de direction de la transition.

Esso A.