Incitation à une guerre générale : Emmanuel Macron appelle ses alliés à « ne pas être lâches »

Incitation à une guerre générale - le président français appelle ses alliés à « ne pas être lâches »

Après la levée de boucliers provoquée par son idée d’envoyer des troupes en Ukraine, Emmanuel Macron insiste sur la nécessité de considérer cette option. Le président français a indiqué à Prague que ses propos étaient « ce dont l’Europe avait besoin ».

Depuis l’échec de la contre-offensive ukrainienne et la nouvelle avancée de la Russie sur le front, une propagande occupe la place médiatique en Europe. Il s’agit d’une attaque de la Russie contre toute l’Europe. Cette menace est aussi agitée par les dirigeants européens tout comme Macron qui s’en sert pour justifier ses propos décriés.

Le président français insiste

En déplacement à Prague, capitale de la République Tchèque, Emmanuel Macron a animé une conférence de presse avec son hôte. Le président français a mis en garde contre « l’esprit de défaite (…) qui rôde » en Europe. « Est-ce notre guerre ou n’est-ce pas notre guerre ? » a-t-il interrogé. « Pouvons-nous nous détourner, considérer que les choses peuvent continuer à se jouer ? » a ajouté M. Macron.

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Répondant à ses questions, le président a indiqué son scepticisme. Aussi appelle-t-il à un « sursaut stratégique » qu’il « assume pleinement ». C’est ainsi qu’il faut comprendre ses propos qui défraient la chronique depuis la semaine passée, et qui affichent « la clarté (…) dont l’Europe avait besoin » s’est défendu le président français.

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Emmanuel Macron et Petr Pavel, Président de la République Tchèque

En amont, Macron avait insisté sur le fait que « la guerre est revenue sur (leur) sol, des puissances devenues inarrêtables sont en train d’étendre la menace chaque jour ». Aussi, a-t-il appelé les alliés de l’Ukraine à « ne pas être lâches ». Cette menace d’une attaque de la Russie contre l’Europe est agitée par plusieurs dirigeants de pays européens, même si des observateurs estiment que cette hypothèse n’est pas réalisable.

Défendre cette position, à en croire ces observateurs, ressemble plus à une fuite en avant des dirigeants européens qui ont du mal à reconnaitre leur défaite face à la Russie et engager des négociations, qu’à l’existence d’une rée menace.

Esso A.