Agression de diplomates français : la RDC exprime ses regrets

Agression de diplomates français - la RDC exprime ses regrets

Kinshasa a exprimé, ce lundi 26 août, ses regrets suite à l’agression de trois diplomates français samedi dernier, a appris l’Agence Française de Presse (AFP). Plusieurs responsables de la RDC se sont exprimés sur le sujet, exprimant leurs regrets.

Un site de la représentation diplomatique française à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre d’un incident samedi dernier. Des individus ont fait intrusion sur le site et agressé les diplomates français sur les lieux.

Des diplomates français agressés

Dans un communiqué publié hier lundi, le ministère de la justice de la RDC a indiqué que des individus se sont introduits sur un site de la représentation diplomatique française dans le pays. Cette action avait pour but de « déguerpir un diplomate français ». Parmi « les auteurs de cette forfaiture » se « trouvent des éléments de la police et des agents du parquet », a ajouté le communiqué.

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Toute en déplorant cet incident, la note précise que « certains d’entre eux sont déjà aux arrêts ». Plus tôt samedi, dans un communiqué, la ministre des affaires étrangères congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait déjà exprimé « son profond regret suite à l’incident ».

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Une source diplomatique a confié à l’AFP qu’un conseiller de coopération et d’action culturelle a été séquestré pendant trois heures et frappé. Deux autres diplomates français ont été « bousculés, mais sans blessure ». Suite à cet incident, le chef de l’ETAT Congolais, Félix Tshisekedi, a reçu l’ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert, lundi.

« Le chef de l’Etat et son hôte ont regretté l’incident dont ont été victimes deux diplomates français à la suite d’un conflit foncier ayant conduit à une intrusion dans une emprise française », a communiqué la présidence congolaise sur sa page X. Selon l’AFP qui cite une une source diplomatique, la justice congolaise avait statué « en faveur de la France l’an passé pour confirmer la propriété française », sur ce site.