Depuis le dimanche 17 septembre, des combats opposent l’armée malienne à des groupes armés qu’elle qualifie de « terroristes » à Léré , ville de la région de Tombouctou. Le bilan officiel de ce jour, indique que le calme est revenu et qu’une trentaine de terroristes ont été neutralisés.
L’attaque du camp militaire de Léré a été revendiqué par le Cadre stratégique permanent (CSP) regroupant la majorité des groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015. L’armée malienne de son côté parle de « terroristes ». Sur les réseaux sociaux plusieurs images ont témoigné depuis dimanche des combats qui ont eu lieu dans la ville.
Le camp de Léré sous contrôle de l’armée
Le communiqué de l’État-major General des Armées maliennes rappelle que l’attaque a eu lieu « l’après-midi du 17 septembre 2023 à 15H30 ». Elle a été l’œuvre de « terroristes à bord de véhicules et sur motos ». L’attaque a visé le « camp, du Groupement de la Garde Nationale et celui de l’Armée de terre », au centre et à la périphérie de Léré.
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La riposte de l’Armée a été faite par des renforts aéroterrestres et des frappes aériennes. Selon le bilan présenté par le communiqué, l’armée déplore 5 morts et 20 blessés ainsi que 11 disparus. Elle déplore également des dégâts matériels, qui sont en cours d’évaluation, « y compris un avion d’appui feu ayant fait un atterrissage forcé ». Des images d’un avion au sol ont été largement relayés sur les réseaux sociaux.
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L’équipage de l’avion « est recherché » selon le communiqué. Du « côté des terroristes », le bilan fait état de 7 corps abandonnés dans le camp de l’Armée de Terre, 8 véhicules détruits dont certains équipés d’armes lourdes avec des occupants, estimés à une trentaine, neutralisés. Des blessés ennemis ont également été évacués pour des soins.
Même si le communiqué de l’armée n’évoque pas le CSP comme commanditaire de l’attaque, le cadre revendique depuis dimanche cette attaque sur les réseaux sociaux. Ces derniers ont indiqué s’être retirés de leur propre chef du camp de Léré. La radio française RFI a indiqué ce mardi, que le cadre a contesté le bilan présenté par l’armée, sans donner son propre bilan.
Esso ASSALIH
