L’Assemblée générale des Nations-Unies a démarré ce mardi avec les allocutions des présidents ou de leur représentants. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva était l’un des premiers dirigeants à s’exprimer à la tribune de l’Onu et lors de son allocution, il a tenu des propos qui indexent les États-Unis.
L’ AG des Nations-unies s’est ouverte ce mardi et se poursuivra jusqu’au 23 septembre et le 26 septembre. Plusieurs chefs d’État ou représentants de chefs d’États vont prendre la parole à la tribune de l’ONU. Les délégations d’au moins 145 pays sont attendues à New York.
Lula s’attaque aux États-Unis
Lors de son allocution à la tribune de l’ONU, le président Lula a évoqué la situation de la liberté de la presse dans le monde. « Il est fondamental de préserver la liberté de la presse. Un journaliste comme Julian Assange ne peut être puni pour avoir informé la société de manière transparente et légitime », a déclaré le président brésilien.
Il faut rappeler que Julian Assange est un journaliste et lanceur d’alerte australien, fondateur de l’ONG WikiLeaks. L’organisation publie des documents classifiés provenant de sources anonymes. A partir de 2010, WikiLeaks a publié plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.
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Depuis, son fondateur est recherché par les USA pour espionnage et s’est retrouvé dans une saga judiciaire qui le prive de liberté. Actuellement Julian Assange est incarcéré au Royaume-Uni et visé par une procédure d’extradition demandée par les États-Unis. Il encourt une peine de 175 ans de prison au pays de l’oncle Sam. Il y a un an, la justice anglaise a jugé qu’il peut être extradé aux États-Unis. L’affaire est suspendue par les appels du journaliste.
C’est pour avoir fait son travail de révélations de vérités cachées que Julian Assange est privé de liberté depuis plus de 10 ans et risque de ne pas la retrouver pour le reste de sa vie. En s’opposant donc à cette cabale contre le journaliste, le président Lula pointe indirectement du doigt la responsabilité du pays derrière cette situation, à savoir les États-Unis.
La rédaction