États-Unis : même condamné à la prison, Donald Trump peut devenir président

États-Unis même condamné à la prison, Donald Trump peut devenir président

L’ancien président des États-Unis Donald Trump a été inculpé ce mardi 1er août, pour des accusations de tentative d’inverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020. Une troisième inculpation au pénal pour le candidat à la présidentielle de 2024, ce qui ne peut l’empêcher de diriger le pays s’il est élu.

Depuis la défaite du président sortant Trump aux présidentielles américaines de 2020 et l’assaut du capitole en janvier 2021, la justice américaine s’est mise en branle contre l’ancien président. Donald Trump est actuellement inculpé au pénal dans trois affaires, les paiements secrets de la campagne de 2016, la détention des documents confidentiels de la Maison Blanche et maintenant la tentative d’inversion des résultats de la présidentielle de 2020. Et pourtant, il est en pleine campagne pour l’investiture républicaine.

Donald Trump peut être président malgré tout

Le jeudi 3 août, Donald Trump va comparaitre devant un tribunal fédéral pour que lui soient signifiées les nouvelles charges qui pèsent sur lui. Mais cette nouvelle inculpation n’empêche par le candidat de poursuivre sa campagne pour être investi candidat du camp Républicain pour la prochaine présidentielle américaine .

« C’est une rêverie des États-Unis » : la sœur de KIM JONG UN répond à la proposition de Washington

Le procureur spécial Jack Smith, derrière ces poursuites a fait savoir qu’il veut un « procès rapide », avant le scrutin présidentiel de novembre 2024. Le procès pour la détention de documents est fixé pour le 20 mai 2024. Même s’il arrivait que Donald Trump soit condamné à de la peine de prison dans ces affaires, rien ne l’empêche de participer à l’élection présidentielle. En effet, la constitution américaine exige seulement qu’un candidat à la Maison Blanche soit âgé d’au moins 35 ans , soit citoyen des États-Unis à la naissance et ait résidé 14 ans sur le sol américain.

Lire aussi: États-Unis : un chien de la Maison Blanche, accusé d’être un mordeur en série

Il n’empêche pas explicitement une personne accusé au pénal de se présenter. Sauf si cet individu a participé à une « insurrection » ou une « rébellion » contre les États-Unis. Or aucune de ces charges ne pèse sur Donald Trump. Aussi, il peut se présenter même s’il était condamné à la prison et poursuivre sa campagne en prison. Cette situation s’est déjà présentée aux États-Unis en 1920 avec le candidat Eugene V. Debs, qui a recueilli plus d’un millions de voix alors qu’il était en prison.

S’il arrivait que Donald Trump remporte la présidentielle de 2024 depuis la prison, il pourrait accéder à la fonction et s’autoamnistier, selon plusieurs spécialistes ; puisqu’il s’agit de charges fédérales. Dans ce cas, la Cour suprême pourrait aussi avoir son mot à dire selon un spécialiste de Droit sur la chaîne américaine CNN. Toutefois, Trump perdrait son droit de vote jusqu’à ce qu’il ait purgé une éventuelle peine.

La Rédaction