Alors que plusieurs informations le portaient à la tête de la junte qui a renversé le président Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tchiani a confirmé ce vendredi les rumeurs. Il s’est présenté comme le chef du CNSP.
Le groupe de militaires qui a renversé le président Bazoum s’était présenté à la télévision comme membre d’un organe dénommé Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Mais depuis mercredi, aucun nom ne figurait comme leader de ce groupe.
Le général Tchiani, nouvel homme fort
« Le mouvement d’humeur » qui s’est finalement transformé en coup d’État contre le président Mohamed Bazoum, a été mené par la garde présidentielle du chef de l’État. Le chef de cette garde était donc pressenti comme le meneur du coup.
Lire aussi: Coup d’État au Niger : vers une nouvelle coopération africaine avec la Russie !
Mais depuis mercredi, l’intéressé ne s’est pas prononcé publiquement. Et dans tous les communiqués lus par le CNSP, aucun nom n’a été donné comme celui du chef du CNSP. C’est donc ce matin que le général Tchiani a lu un communiqué à la télévision pour justifier le coup d’État, en tant que chef du CNSP.
Ce qui fait de lui de facto, le président de la junte et donc de la transition nigérienne qui se met en place. Le désormais ancien chef de la garde présidentielle a justifié le coup contre Bazoum par « la dégradation de la situation sécuritaire » dans le pays. Mais avant le coup d’État, des informations indiquaient que M. Bazoum avait l’intention de limoger le chef de sa garde.
Pour rappel, le général Tchiani originaire de la région de Tillabéri (Ouest), est le chef de la garde présidentielle au Niger depuis 2015.
La Rédaction