Le deuxième sommet Russie-Afrique s’est ouvert ce jeudi 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Cette rencontre de haut niveau a commencé avec une annonce forte du président russe Vladimir Poutine à l’endroit des pays présents. Et les bonnes surprises s’enchainent pour les délégations présentes.
Au total, des délégations de 49 pays africains sont en Russie, parmi lesquels une vingtaine de chefs d’États et de gouvernement. Le reste des 49 États est représenté au niveau ministériel ou diplomatique (ambassadeur). Cette baisse du nombre de chefs d’État et de gouvernement par rapport à la première édition du sommet à Sotchi en 2019 qui était de 43, est imputée par Moscou aux « pressions sans précédent exercées par les États-Unis et leurs alliés » sur les pays africains.
Des actions concrètes au sommet Russie-Afrique
Le président russe Vladimir Poutine a ouvert le deuxième sommet Russie-Afrique ce jeudi par une annonce très importante. Dans les mois à venir, la Russie va livrer de 25.000 à 50.000 tonnes de céréales à six pays africains qui en ont vraiment besoin, dont le Mali, le Burkina, la Somalie, la République centrafricaine. Cette annonce vient balayer en brèche l’inquiétude soulevée par les occidentaux quant aux conséquences sur l’Afrique de la fin de l’accord sur les céréales.
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D’autant plus que dans la mise en œuvre de cet accord les occidentaux ne respectaient pas, comme l’a rappelé M. Poutine, la livraison en priorité aux pays pauvres. Les bonnes nouvelles ne se sont pas arrêtées là, puisque le ministère de l’information du Zimbabwe a annoncé l’offre d’un hélicoptère au président Emmerson Mnangagwa. Ce cadeau de Poutine au président zimbabwéen a été fait depuis l’année dernière a précisé le porte-parole du président russe et l’appareil sera bientôt livré.
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Le sommet Russie-Afrique s’est poursuivi ce vendredi avec la session plénière à l’occasion de laquelle Moscou a annoncé avoir annulé les dettes de pays africains pour un montant total de 23 milliards de dollars. 90 millions seront encore accordés à la demande de pays d’Afrique a ajouté M. Poutine pour qui « le continent africain devient un nouveau centre de pouvoir, son rôle politique et économique croît de manière exponentielle ». Et au président russe d’ajouter que « chacun devra tenir compte de cette réalité objective ».
Le sommet Russie-Afrique a été également l’occasion d’annoncer la construction future d’un oléoduc en République du Congo. Un mémorandum sur le sujet sera signé bientôt, « l’accord est sur le point d’être prêt. La signature est prévue cette année » a indiqué le ministre russe de l’Énergie Nikolaï Choulguinov sur un média russe, en marge du sommet.
Esso ASSALIH
