Régime parlementaire et législatives au Togo : après adoption, place aux urnes

Régime parlementaire et législatives au Togo - après adoption, place aux urnes

Cette semaine, les Togolais entrent dans la dernière ligne droite des législatives 2024. En effet, le lundi 29 avril, ils sont appelés à renouveler leur parlement, actant dans le même temps dans une certaine mesure, leur adhésion ou non au régime parlementaire adopté. 

Le vendredi 19 avril, les députés togolais ont voté en deuxième lecture pour la révision constitutionnelle qui instaure un régime parlementaire en place de celui-semi-présidentiel pratiqué jusqu’alors. La loi attend sa promulgation par le Chef d’État pour s’appliquer.

Les législatives pour départager tout le monde

Lundi prochain, les togolais seront aux urnes pour choisir leurs députés et conseillers régionaux. Sur le terrain, la campagne de ces législatives et régionales bat son plein et l’opposition essaie de rattraper le train après, un temps soit peu, s’être laissée distraire.

Urgent-Togo: adoption de la nouvelle constitution

En effet, la question de la révision constitutionnelle a, depuis le 25 mars dernier date de son adoption en première lecture; occupé certains esprits au point d’oublier la mobilisation de la base électorale. La question de la révision étant désormais close, puisque le parlement l’a adopté à l’unanimité des députés présents, les idées devraient se tourner vers les élections prochaines, en attendant la promulgation de la nouvelle loi.

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Ces élections législatives sont d’autant plus importantes que la question de la réforme constitutionnelle peut en faire un référendum sur le sujet. En effet, si la procédure à l’assemblée, somme toute légale, n’est pas légitime, il va de soi que ses partisans connaitront un camouflet dans les urnes lundi prochain.

Il reviendra aux électeurs de donner la majorité de leurs voix aux candidats de l’opposition, tous opposés à la réforme. Ou plutôt, aux candidats des partis parlementaires qui ont voté pour la réforme. Les résultats des urnes la semaine prochaine, édifieront l’opinion sur l’existence d’une opposition populaire à ce changement de régime ou non. En attendant, sur le terrain, les partis opposés sont moins visibles que leurs adversaires.

La Rédaction