Après les échecs successifs des médiations menées conjointement par l’Arabie Saoudite et les États-Unis, les autorités soudanaises appellent à une médiation russe. Le Conseil souverain, l’organe dirigeant la transition soudanaise était représentée ce vendredi à Moscou par son vice-président Malik Agar, qui appelle  Moscou à l’aide

Un conflit armé ensanglante le Soudan depuis le 15 avril et est la conséquence d’une rivalité entre les deux généraux dirigeants l’armée et les forces paramilitaires. L’Arabie Saoudite et les États-Unis ont réussi dans une médiation à arracher à plusieurs reprises des cessez-le-feu qui n’ont jamais été vraiment respectés.

Appel à une médiation russe

Une médiation russe dans ce conflit qui oppose les militaires aux paramilitaires serait la bienvenue. C’est du moins, le message que le vice-président du Conseil souverain a porté ce vendredi au chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov, lors d’un entretien à Moscou.

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Cette rencontre a été ponctuée par une conférence de presse dans laquelle M. Agar a présenté une feuille de route de sortie de crise et la position de l’armée par rapport à ce conflit qui l’oppose aux paramilitaires. Une relation historique existe entre le Soudan et la Russie et le vice-président du Conseil souverain l’a bien rappelé.

Moscou a, de son côté, sorti un communiqué à travers son ministère des Affaires étrangères, favorable à une médiation russe. M. Lavrov a insisté sur la nécessité de renouveler la relation bilatérale entre les deux pays. Plusieurs spéciales estiment qu’une médiation russe aurait plusieurs cartes à jouer, rapporte la radio française Rfi.

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En effet, Moscou a gardé de bonnes relations avec les deux généraux en conflit, la plupart des pays voisins du Soudan et en outre, est un membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu, avancent ces spécialistes.

Esso ASSALIH