Comme annoncé par le kremlin hier, la visite du président russe Vladimir Poutine aux Émirats arabes unis et en Arabie Unis a débuté ce mercredi 6 décembre. A Abou Dhabi, les petits plats ont été mis dans les grands pour donner le sourire à Poutine.

Selon la note du Kremlin hier, cette visite d’un jour du président russe dans ces deux pays va porter essentiellement sur le conflit israélo-palestinien et le pétrole. « Les relations bilatérales », « l’agenda international », « le conflit israélo-palestinien » ainsi que la réduction de la production de pétrole dans le cadre de l’Opep+, sont les sujets qui vont être abordés.

Le président russe accueilli avec les honneurs

La visite du président russe a débuté à Abu Dhabi, la capitale des Émirats Arabes Unis qui accueillent la COP28. A sa descente d’avion, Vladimir Poutine a été accueilli par son homologue émirati Mohammed ben Zayed Al Nahyane. Le pays a sorti le grand jeu pour l’accueil du président russe.

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En dehors des drapeaux russes qui ornent au côté de celui émirati, le chemin qui mène les deux présidents au palais, des dizaines de soldats en haie d’honneur l’attendait au palais. Le ciel de la capitale a aussi été colorié aux couleurs du drapeau de la Russie. Le blanc, bleu, rouge, a bardé le ciel grâce à des avions qui diffusaient des fumigènes, et des coups de canon ont été tirés, selon les images diffusées par le Kremlin.

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Le président russe a remercié ses hôtes et indiqué que les Émirats arabes unis sont « le principal partenaire commercial de la Russie dans le monde arabe ». Il a ajouté qu’il discutera avec son homologue des « projets dans le secteur du gaz et du pétrole » ainsi que la situation « dans les zones chaudes ». Après cette étape, Poutine s’est envolé pour l’Arabie saoudite, où il rencontrera le prince héritier Mohamed ben Salmane, avant de retourner au Kremlin où il recevra demain le président iranien.

Pendant ce temps, se tient à Dubaï une autre ville des Émirats, le sommet sur le climat de la COP28 des Nations unies. Des dirigeants occidentaux qui considèrent Poutine comme un paria étaient donc à quelques kilomètres de lui, sans pouvoir assouvir leur rêve de le voir arrêter par la CPI. Les deux pays dans l’agenda de Poutine n’ont pas signé le traité fondateur de la Cour.

Crédit Photo: Kremlin

La Rédaction