L’armée nigériane a repoussé, samedi dernier, une attaque terroriste contre une base militaire dans l’ouest du pays. L’information est donnée ce lundi 31 octobre par deux sources militaires.
La base militaire attaquée est celle de Wawa situé dans l’Etat du Niger, près de la frontière du Bénin. Cette base abrite près de 1700 terroristes détenus par l’armée nigériane. L’attaque, menée par les combattants du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), visait donc leur libération, comme cela a déjà été le cas en juillet dernier.
L’armée nigériane repousse des terroristes
«Les terroristes ont attaqué la base vers minuit en grand nombre mais ont été pulvérisés par l’appui aérien» a déclaré l’un des officiers de l’armée nigériane à l’AFP. «Ce qui a conduit à la mort de huit d’entre eux», a-t-il précisé. A part les morts, trois assaillants dont leur commandant ont aussi été capturés, a ajouté l’officier.
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Ces terroristes, lourdement armés, ont tenté de faire exploser les portes de la base mais sont tombés sur une «vive résistance» des militaires informés de l’attaque en amont, par des renseignements, a indiqué la deuxième source. Selon cet autre officier de l’armée nigériane, «il était évident qu’ils voulaient libérer d’autres terroristes détenus dans la base comme ils l’ont fait dans la prison de Kuje».
En effet, des combattants de l’Iswap ont attaqué en juillet dernier la prison de Kuje située non loin de la capitale Abuja. Ils y avaient libéré des centaines de détenus, dont de nombreux commandants terroristes. Et la base de Wawa en abritait aussi beaucoup, après qu’elle ait servi de tribunal pour juger des combattants de Boko Haram et de l’Iswap, entre 2017 et 2018.
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L’ idée d’une attaque terroriste au Nigéria a beaucoup été diffusée ces derniers jours par les ambassades du Royaume-Uni et des Etats-Unis dans le pays. La capitale Abuja devait subir une attaque selon la note de la deuxième ambassade qui a pris des dispositions pour assurer la sécurité de son personnel.
Esso A.