Le programme alimentaire mondial a annoncé le dimanche 19 juin qu’il devait réduire le nombre de nourrir fourni aux réfugiés en Afrique. La raison en est un manque de financement face aux besoins en hausse.
L’agence des Nations Unies lutte contre la faim en fournissant une aide alimentaire dans les situations d’urgence. Elle travaille également avec les communautés pour améliorer la nutrition et renforcer la résilience. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le PAM et l’ONU alertent sur les risques de famine.
La nourriture des réfugiés en Afrique réduite
Les premiers touchés par cette mesure du PAM sont les réfugiés en Afrique de l’est et de l’ouest. « Nous sommes contraints de prendre la décision déchirante de réduire les rations alimentaires pour les réfugiés qui dépendent de nous pour leur survie », a déclaré ce dimanche David Beasley, directeur exécutif du PAM.
La réduction des rations a même déjà commencé pour les trois quarts de réfugiés en Afrique de l’est, qui en ont perdu 50% a indiqué l’agence de l’ONU. Les plus touchés sont ceux se trouvant en Éthiopie, au Kenya, au Soudan du Sud et en Ouganda.
L’ Afrique de l’ouest est aussi visée par une réduction « significative » des rations selon le directeur exécutif de l’agence. Sont concernés des pays comme le Burkina, le Mali, le Niger et la Mauritanie. « Les ressources disponibles ne peuvent pas suivre la demande croissante de nourriture dans le monde », a expliqué David Beasley.
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En effet, le PAM a exprimé la semaine passée, un besoin urgent de 426 millions de dollars pour répondre aux besoins des réfugiés en Afrique et ailleurs. Cette aggravation de la situation est due à la guerre en Ukraine qui a créé 6 millions de réfugiés supplémentaires et fait grimper les prix des produits de base.
Edoh