Etats-Unis: Donald Trump promet qu’il sera un dictateur « pour un jour » s’il est réélu

Etats-Unis- Donald Trump promet qu'il sera un dictateur s'il est réélu

La campagne pour les primaires républicains se poursuit aux États-Unis et Donald Trump ne cesse d’attirer l’attention sur lui. L’ancien président a indiqué lors d’un meeting, que s’il est réélu, il sera dictateur « seulement pour un jour ».

L’ancien président américain est quasiment assuré d’être réélu à la primaire des Républicains et même à la présidence des États-Unis. Il dépasse largement ses rivaux dans le parti, et part favori devant le président sortant Joe Biden, qui a déja annoncé qu’il se représentera.

Donald Trump, dictateur un jour

C’était lors d’un meeting organisé dans l’Iowa que le présentateur a relancé l’ancien président sur ses menaces envers ses rivaux. Sean Hannity, animateur de la chaîne Fox News, a voulu savoir s’il a l’intention d’abuser du pouvoir et d’utiliser le gouvernement pour s’en prendre à ses rivaux s’il est réélu. «Vous voulez dire comme ils le font en ce moment?», a répondu ironiquement l’ancien président.

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« Vous le promettez devant l’Amérique ce soir, en aucun cas, vous n’abuserez de votre pour vous venger », a insisté le présentateur. «Seulement le premier jour » a répond Donald Trump. Il a ensuite expliqué qu’il va utiliser son pouvoir pour fermer la frontière sud avec le Mexique et développer le forage pétrolier.

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Donald Trump et Sean Hannity

Et l’ancien président de railler l’animateur.  « J’adore ce type. Il me dit: ‘Vous n’allez pas devenir un dictateur, n’est-ce pas?’ Et je lui réponds: ‘Non, non, non, à part le premier jour. Nous allons fermer la frontière et nous allons forer, forer, forer.’ Après cela, je ne serai pas un dictateur ».

Le sujet des écarts de comportements que pourrait avoir Trump au pouvoir est souvent brandie par les démocrates pour l’attaquer. Joe Biden a régulièrement affirmé que Trump est « une menace pour la démocratie » et qu’un second mandat de son adversaire ouvrirait une « ère d’autocratie sans précédent et dangereuse ».

La Rédaction