Les autorités maliennes ont décidé du limogeage du directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), le colonel Drissa Koné. Ce dernier est accusé d’avoir autorisé la reprise des vols de Air France au Mali sans consulter sa hiérarchie.
C’est le mardi 10 octobre que la compagnie aérienne française Air France, annonçait la reprise de ses vols vers le Mali. En effet, elle avait, le 7 août dernier, décidé unilatéralement de l’arrêt de ses dessertes du pays, après la fermeture de l’espace aérien du Niger voisin, suite au coup d’État du 26 juillet. Mais les autorités maliennes ont annulé hier mercredi, l’autorisation donnée à Air France.
Report de la reprise des vols
Après avoir annulé l’autorisation donnée à Air France de reprendre ses vols en direction du Mali, les autorités ont sanctionné l’auteur de cette décision. Le directeur général de l’Anac est tout simplement limogé, pour avoir donné cette autorisation sans consulter sa hiérarchie.
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Dans une note, le gouvernement malien a indiqué que la demande de reprise des vols de Air France au Mali est en examen. Les vols de la compagnie française demeurent donc suspendus durant la période de l’examen. Pour rappel, la compagnie avait suspendu ses vols sans l’accord des autorités maliennes, ce qui va à l’encontre du respect de la souveraineté du pays, leitmotiv des nouvelles autorités.
En dehors du Mali, Air France avait aussi suspendu ses vols vers le Burkina. A ce propos, la compagnie annonçait la semaine passée, travailler « en étroite collaboration avec les autorités burkinabè afin de reprendre au plus vite sa desserte vers le Burkina Faso ». « La desserte de Niamey reste quant à elle suspendue jusqu’à nouvel ordre », avait-elle ajouté.
Là aussi, les autorités burkinabè auraient posé des conditions tels que, le Quay d’Orsay sorte le Burkina de sa liste de pays dans la zone rouge, pays déconseillés au voyage. Il est évident que la reprise de la desserte du Burkina a aussi du plomb dans l’aile.
La Rédaction
