Ce sont plusieurs sénégalais qui ont vu leur rêve américain s’écourter quelques temps après son accomplissement. Selon les révélations du journal « les Echos » de ce vendredi, c’est plus de 100 sénégalais qui ont reçu l’avis de déportation des USA, le week-end dernier.
Il s’agit de candidats à l’émigration qui ont emprunté la voie aérienne du Nicaragua, de plus en plus prisée par les sénégalais désireux de rejoindre les États-Unis par des voies détournées. Ces derniers bien qu’arrivés aux États-Unis ont été renvoyés dans leur pays d’origine ce jeudi 14 septembre.
Des sénégalais immigrés renvoyés
Le journal sénégalais s’est référé au journaliste Baba Aïdara qui s’exprimait sur la radio WPA de New York. Il révélait que samedi dernier, c’était une vingtaine de Sénégalais qui recevaient leur avis de déportation des États-Unis. Le lendemain, c’est une centaine d’autres qui recevaient aussi leur notifications, portant leur total à 140.
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Le consul El Hadji Amadou Ndangane Ndao cité par le média Dakaractu a confirmé cette information en parlant de 130 à 137 Sénégalais concernés. Le département américain de la sécurité intérieure a choisi la date du jeudi 14 septembre pour leur renvoi à Dakar, a précisé le consul. Le point commun entre ces immigrés est qu’ils ont choisi la voie aérienne du Nicaragua pour entrer aux États-Unis.
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En effet, depuis quelques temps, le Nicaragua (pays d’Amérique centrale) est devenue la voie préférée des Sénégalais pour rejoindre les États-Unis. Moins dangereuse que la traversée de l’Océan Atlantique et ne nécessitant qu’une autorisation d’arrivée, cette voie attire de plus en plus de Sénégalais, candidats à l’immigration. Sur les réseaux sociaux, sont apparues plusieurs vidéos de ces aventuriers, en train de gravir des montagnes, traverser des forêts et des rivières et arriver au USA.
Mais ce périple n’est pas gratuit et coûte des milliers d’euros. Ces candidats à l’immigration traversent plusieurs pays par vols avant d’arriver au Nicaragua. De là, ils prennent des bus pour traverser le Honduras, le Guatemala, le Mexique puis débarquer aux États-Unis ; tout ceci organisé par un réseau de passeurs dont certains sont installés aux États-Unis. Tout ceci revient plus cher qu’un voyage par pirogue vers les îles espagnoles, mais donne plus de garanties d’arriver à bon port.
La Rédaction
