France : jugées pour insultes et doigts d’honneur envers le président Macron

Outrage au président 3 personnes seront jugées pour insultes et doigts d’honneurs envers Macron 2

La colère des français envers le président Macron ne faiblit pas et ses manifestations se multiplient à chaque déplacement du chef de l’État. C’est ainsi que trois personnes seront jugées en septembre pour outrage au président, a confirmé ce samedi à l’AFP, la procureure de Colmar.

La contestation de la réforme des retraites s’est accentuée après sa promulgation il y a quelques jours par le président français. Depuis, ce dernier multiplie les visites dans le pays pour essayer de calmer la tension. Mais au contraire, les populations rencontrées n’hésitent pas à lui afficher leur colère, parfais par des manières regrettables.

Outrage au président Macron

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Trois personnes, deux hommes et une femme, seront jugées en septembre pour outrage au président Macron. Ils sont accusés d’avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers le chef de l’État lors de sa visite à Sélestat, en Alsace le mercredi dernier.

Ces trois manifestants n’ont pas d’antécédents judiciaires et comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, a indiqué la procureure, Catherine Sorita-Minard. En effet, Emmanuel Macron avait été hué lors d’un bain de foule dans les rues de Sélestat.

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Une quatrième personne avait été interpellée et placée en garde à vue. Mais son dossier a été classé sans suite car l’infraction était insuffisamment caractérisée. En dehors de l’outrage au président, la procureure de Colmar a reçu une plainte de l’État concernant la coupure volontaire d’électricité lors de la visite du président mercredi à Muttersholtz, commune voisine de Sélestat. Cette coupure avait affecté deux communes.

Le chef de l’État était en visite dans l’entreprise Mathis quand la coupure est survenue. Cette action avait été revendiquée par la CGT et une enquête est en cours. Selon le maire de Muttersholtz, la coupure « n’a pas dérangé la visite présidentielle (mais) a posé des problème à des commerçants ».

L’outrage au président ajouté à toutes ces initiatives pour troubler ses déplacements prouvent le niveau de rejet de la politique du chef de l’État, qui règne au sein de la communauté française.

La Rédaction