Une descente policière en début de semaine à l’Universitaire de Badalabougou à Bamako, a permis la découverte de plusieurs armes à feu et armes blanches. Cette descente qui entre dans la lutte contre la délinquance au Mali a abouti à plusieurs interpellations d’étudiants.
Le phénomène des violences universitaires n’est pas nouveau au Mali. Le campus de Badalabougou n’est pas à son premier cas et les autorités ont déjà pris des mesures pour contenir ce fléau. Mais le mal persiste.
Des armes à feu saisies
Selon les médias locaux, notamment Malijet, l’opération de police a été menée le lundi 25 septembre. Après la fouille des résidences, des effets militaires notamment des armes à feu, armes blanches, munitions, ont été saisis. Quarante-neuf (49) étudiants ont été interpellés et présentés au parquet de la commune V de Bamako.
Nouveau code minier : le Mali va désormais profiter de son or et ses minerais
Trente (30) d’entre eux ont été déférés pour détention illégale d’armes à feu, de munitions, d’armes blanches et complicité ; dix (10) autres pour détention de chicha sur le campus universitaire. Neuf (09) autres sont accusés de détenir illégalement des effets militaires en milieu universitaire, précise la source.
Ce n’est pas la première fois que des armes sont saisies sur le campus universitaire de Badalabougou. Une saisie y a été faite en 2018 à en croire le média Maliactu, ce qui pose le problème de violences dans les Universités. Le gouvernement avait déjà pris des mesures en 2020 notamment des patrouilles et fouilles périodiques au sein des universitaires et l’expulsion des occupations illégales dans les domaines universitaires.
Lire aussi: Mali : à petit pas, la Minusma s’en va
D’autres mesures ont été la création de Groupes de sécurité universitaires (GSU), ou encore la création de postes de sécurité au sein des les cités universitaires, notamment à Badalabougou.
Crédit Photo: Malijet
La Rédaction