La situation au Tchad a été évoquée par le président en exercice de l’union africaine Félix Tshisekedi lors sommet de Paris de ce mardi. Réunissant une trentaine de dirigeants africains et européens, s’agit de sauver l’Afrique de l’asphyxie financière. Mais en dehors des questions financières, la situation au Tchad a préoccupé les participants. Ainsi le président Félix Tshisekedi a justifié la position de l’Union africaine sur la situation au Tchad.
La position très conciliante sur la situation au Tchad justifiée
La situation au Tchad après la mort du président Idriss Déby a conduit l’Union africaine dans une position. C’est ainsi que le Conseil paix et sécurité de l’Union africaine a adopté vendredi dernier une position avec la junte militaire au pouvoir. A paris ce mardi, Félix Tshisekedi a déclaré qu’« une reprise en main musclée » était nécessaire après la mort d’Idriss Déby. Car, a-t-il dit, « il ne faut pas oublier que le Tchad est menacé par des hordes de rebelles et par des terroristes ».
« N’avons-nous pas assisté à un coup d’État qui ne dit pas son nom ? » c’est l’une des questions posées par un journaliste sur la prise du pouvoir par la junte militaire. A cette question Félix Tshisekedi a répondu par la négative avant de faire quelques précisions sur la situation au Tchad. « Dans une situation pareille, de désordre, il vaut mieux une reprise en main musclée. C’est ce qui s’est passé. Maintenant, cela ne veut pas dire que les droits et les libertés doivent êtres passées par pertes et profits. Il faut absolument que le pouvoir actuel, le CMT, fasse régner l’ordre, mais continue également à faire respecter les droits et les libertés. »
La situation au Tchad et les prochaines élections
Lors de ce sommet de Paris, le président en exercice de l’Union africaine s’est également prononcé sur l’éventualité d’une candidature aux prochaines élections des membres du Conseil militaire de transition.
« D’abord, ils sont militaires, le pouvoir ne peut pas aller à l’armée. Et en plus, ils ont pris le pouvoir de la manière dont on sait, donc à mon avis, ils devraient se réserver pour la suite des choses : retourner à l’armée et maintenir la stabilité du pays et je crois que c’est ce qui va se faire d’ailleurs puisque c’est notre position à l’Union africaine », a-t-il signifié.
La situation au Tchad préoccupe tout le continent africain. Raison pour la quelle le président Félix Tshisekedi a une nouvelle fois plaidé pour l’inclusivité de cette transition. « Que toutes les forces politiques qui le souhaitent soient associées à ce processus », a-t-il indiqué. Avant d’appeler le CMT à ne pas faire durer la transition au-delà des dix-huit mois annoncés.