Les jeunes togolais font parler d’eux à travers le monde à l’instar de Francois Locoh Donou. Chacun dans son domaine s’illustre par ses compétences. Ces dernières sont ainsi sollicitées par de grandes structures. Aux Etats Unies d’Amérique (USA), Francois Locoh Donou se fait remarquer dans les télécommunications et les finances par son travail.
L’homme d’affaire de 49 ans est actuellement le seul africain à siéger depuis 2019 au conseil d’administration de la holding financière « Capital One ». Le groupe la 11ème banque aux USA et le 5ème fournisseur mondial de cartes de crédit.
Francois Locoh Donou dirigeant axé sur les valeurs
Avant de rejoindre la holding « Capital One », Francois Locoh Donou a occupé d’importantes postes de responsabilités dans diverses structures. Le Togolais était Président Directeur Général (PDG) de F5 Networks. Une structure spécialisée dans la fourniture d’équipements réseau.
« François est un dirigeant axé sur les valeurs, qui a une grande connaissance de l’orientation technologique », avait commenté Richard D. Fairbank, fondateur et PDG de Capital One. Diplômé de l’Ecole Centrale de Marseille, Locoh-Donou est détenteur d’un Master de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris. L’ingénieur Tech est aussi nanti d’un MBA de la Stanford Graduate School of Business.
Francois Locoh Donou a passé quinze années chez le fournisseur américain mondial d’équipements, de logiciels et de services de réseau de télécommunication « Ciena ». Là, il occupa plusieurs postes influents comme Senior vice-président chargé des produits du groupe à l’échelle mondiale ou encore directeur général EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique).
Un entrepreneur local et philanthrope
Bien que François ne vive pas sur sa terre natale, il contribue énormément au développement du Togo. Il a investi dans l’agro-industrie en créant en 1998 une ferme avicole dans le sud du Togo. L’activité la plus-value est la création en 2004 de « Cajou Espoir » à Tchamba dans la région Centrale.
L’entreprise est spécialisée dans la production et la transformation des Noix de Cajou. L’activité consistant à acheter les noix brutes chez les producteurs, puis en extraire l’amande consommable, a favorisé la création de plus de 400 emplois locales en 2012.
L’une des missions que s’est assignée « Cajou Espoir » est la mise en place des actions de solidarité à l’extérieur de l’usine. Pour ce faire, il a été procédé à la création d’une « Fondation Cajou Espoir ». L’idée est de financer et aider à la réalisation des projets portés par les employés de la société.
« Les entreprises africaines, au-delà de la création d’emplois ont un devoir de développement durable envers leurs communautés », indique le philanthrope François Locoh-Donou.
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