Le secteur privé africain continue de retenir l’attention des partenaires financiers. Les banques de développement surtout s’investissement pour rehausser et redynamiser ce secteur.
C’est dans cette optique que quelques institutions financières de développement ont annoncé leur volonté à accompagner et à soutenir le secteur privé africain.
Booster le secteur privé africain
Parmi les institutions financières qui se sont engagées à soutenir le secteur privé africain, on peut citer la Société financière internationale(SFI), la Banque africaine de développement(BAD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement(BERD) et la Banque européenne d’investissement (BEI). Ces banques se sont engagées en marge du sommet du G7 tenu au Royaume Uni, à mobiliser 80 milliards de dollars au profit du secteur privé africain au cours des 5 prochaines années. Le ministre britannique pour l’Afrique James Duddridge se dit fier de soutenir cet engagement des dirigeants mondiaux
L’objectif est de booster la relance économique sur le continent et asseoir les bases d’une croissance durable. En finançant le secteur privé africain, ces institutions financières se voient accompagner un développement à long terme à travers la création d’emplois et une amélioration de la croissance.
Le secteur privé africain, un rôle majeur
« L’institution est consciente que le secteur privé jouera un rôle majeur dans le financement de l’avenir de l’Afrique en créant des millions d’emplois, essentiels pour assurer le croissance économique soutenue et la réduction de la pauvreté », a déclaré le directeur général de la SFI, Makhtar Diop.
Les critères d’investissement sont propres à chaque institution multilatérale et s’aligne sur une évaluation des besoins pour l’obtention de l’impact escompté sur le développement.
Il convient de rappeler que, l’économie africaine a été durement affectée par la pandémie de Covid-19. En Afrique subsaharienne, selon les dernières statistiques de la Banque mondiale, la croissance devrait atteindre 2,8% en 2021, avant d’accélérer à 3,3% en 2022. Ce, après une contraction de 2,4% en 2020.
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Atsu Kofi