La CMAS de l’imam Dicko confirme sa participation au CNT à cause des contestations suscitées par sa formation. En pleine polémique, la Coordination des mouvements, associations et sympathisants s’est donc prononcée sur sa participation au Conseil national de transition. En effet, le mouvement de l’imam Mahmoud Dicko a élucidé sa position. Elle manifeste aujourd’hui sa volonté de jouer le jeu des autorités de la transition et de participer au futur Conseil.
Depuis un moment, un « accaparement » par les militaires de la transition et notamment de ce futur conseil a été dénoncé. Ceci, par de nombreux acteurs civils et surtout politiques. Toutefois, la CMAS est prête à accompagner la transition.
Une participation de la CMAS de l’imam Dicko fondée sur l’intérêt national
Il faut dire que pour l’heure, plusieurs partis politiques ou des syndicats maliens n’ont déposé aucun dossier. Mais, la CMAS de l’imam Dicko, a bien des candidats pour le Conseil national de transition. Interrogé par RFI, Issa Kaou N’Djim, le coordinateur général du mouvement, s’est réservé de fournir leur nombre.
Pour Issa Kaou N’Djim, ceux qui refusent de siéger au CNT ont tort en se basant sur le fait que la place accordée aux militaires est trop importante. Plus étonnant, il accuse avec énergie en premier lieu ses anciens alliés de la coalition M5-RFP.
« C’est un registre de propos de politiciens. Le plus important aujourd’hui, c’est d’unir nos forces », a-t-il déclaré. « On s’est mis ensemble, nous et les autres pour chasser IBK et son régime corrompu », a-t-il indiqué. « La suite logique et l’issue de la transition, c’est une question de principe et aussi d’intérêt national », estime-t-il.
La CMAS de l’Imam Dicko favorable à une direction militaire du CNT
A l’allure où vont les choses, il est incontestable que la CMAS de l’imam Dicko soit favorable à la candidature d’un militaire à la tête du CNT. Cette candidature n’est rien d’autre que celle du Colonel Malick Diaw. Il est le dernier à ne pas avoir de poste dans les organes de la transition.
Il semble donc tout désigné. Ce qui entraine la colère d’une partie de l’opinion malienne. Mais, pour Issa Kaou N’Djim, c’est plus que légitime. « L’armée est la colonne vertébrale, l’armée est apolitique, l’armée ne sera pas à la Présidence et n’aura pas de députés à l’Assemblée nationale », s’est-il justifié. Nous pensons que le candidat Malick Diaw saura fédérer toutes les tendances et équilibrer les propositions de loi », confie-t-il.
Dans les prochains jours, la CMAS aura à mailler le territoire, et soutenir partout les autorités de transition. Toutefois, Issa Kaou N’Djim indique attendre « de la fermeté » de la part des autorités, à commencer par le président Bah N’Daw. Pour le porte-parole de la CMAS, « Bah N’Daw doit s’assumer ».
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