Le nouvel homme fort du Mali, le vice-président, le colonel Assimi Goïta dévoile à présent son ambition à prendre le contrôle la transition. Même si l’on ne s’il ira au bout de ses ambitions, l’on sait quand même que depuis la démission du président Bah N’Daw, il est sur le devant de la scène et se comporte comme le véritable nouvel homme fort du Mali.
La Cédéao est bien informée des ambitions du colonel Assimi Goïta, car le nouvel homme fort du Mali l’avait lui-même dit à la délégation de la Cédéao. Cette ambition du Colonel se manifeste bien
Le Nouvel homme fort du Mali concrétise ses ambitions
Plusieurs sources renseignent que déjà ce jeudi, le Nouvel homme fort du Mali a « décapité » le cabinet du président démissionnaire. Par un décret signé de sa main, il a limogé les principaux collaborateurs de l’ancien président de transition Bah N’Daw.
D’autres décrets ont été abrogés par le Nouvel homme fort du Mali Assimi Goïta. Parmi les décrets de nomination abrogés, figurent celui du secrétaire général du palais, du chef d’état-major particulier, ainsi que celui du conseiller diplomatique de la présidence.
« Nous le percevons comme une violation de la charte qu’ils ont eux-mêmes concoctés pour avoir le pouvoir. Il est certain qu’Assimi Goïta veut garder le pouvoir pour aller au bout de la transition ». C’est ce que pense Mahamadou Cissé, secrétaire aux relations internationales du Parena
Mais comment comprendre cette démarche du vice-président ? D’ailleurs, l’on apprend que Ce vendredi 28 mai, le nouvel homme fort du Mali a convoqué, pour un échange, les partis politiques et la société civile malienne. L’objectif est de présenter et d’expliquer la nouvelle situation dans laquelle se trouve le pays et de se projeter dans l’avenir. Mais de l’avis de plusieurs observateurs, l’auteur de deux coups de forces en neuf mois, veut probablement aussi profiter de l’occasion pour élargir sa base de partisans.
Des arrestations menées par les hommes du Nouvel homme fort du Mali
Sur les conditions des arrestations de Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane l’on en sait beaucoup plus. En effet, plusieurs sources ont affirmé que le président de transition a été le premier arrêté. Ensuite, les hommes du colonel Assimi Goïta qui menaient l’opération, se sont arrêtés chez le Premier ministre Moctar Ouane. Les deux têtes de l’exécutif seraient dans le même convoi qui les emmenés au camp de Kati. Bah Ndaw et Moctar Ouane sont alors tout de suite séparés et leurs téléphones confisqués, selon les mèmes sources. L’un des deux est enfermé à double tour dans un bureau. Les deux hommes n’ont pas subi de traitements physiques dégradants, pas de brimade.
Mamadou Ismaïla Konaté, ancien ministre de la Justice et avocat s’insurge contre cette méthode de la junte. « Cette junte militaire n’a pas compris que les armes ne sont pas faites pour braquer la nation et pour anéantir l’Etat dans son organisation et son fonctionnement », s’est-il indigné.
La veille de leur libération qui est intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsqu’une délégation internationale devait aller rendre visite aux deux hommes, ils ont été regroupés peu avant. Cependant, le président Bah N’daw avait déjà signé la lettre de démission. La question demeure. Jusqu’où ira le Nouvel homme fort du Mali ?