Le premier ministre français a approuvé ce mercredi 15 septembre, l’aménagement de nouveaux sites de consommation de crack à Paris. Le crack est une drogue dérivée de la cocaïne, qui est très addictive et bon marché.
Les salles de consommation à moindre risque (SCMR), dédiées aux consommateurs de crack, existent déjà en France. Elles sont une porte de sortie pour les consommateurs, même si certains membres du gouvernement n’adhèrent pas à cette théorie.
Encadrer la consommation de crack à Paris
Le site d’information le monde indique que l’autorisation des salles de consommation de crack à Paris donnée par le premier ministre, fait suite à une demande de la maire de Paris. Cette dernière avait soumis quatre sites à l’approbation du premier ministre. Pour Jean Castex, « la création de nouveaux lieux dédiés à l’accueil et au repos sera soutenue par les services de l’Etat », sous réserve d’une offre et d’une localisation adaptées.
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C’est cette condition d’une localisation adaptée qui a suscité du remous à propos de l’un des sites proposés. Il est reproché à ce dernier d’être à quelques mètres d’une école dans le 20e arrondissement. Le chef du gouvernement a soulevé « la difficulté évidente que représenterait la création d’un tel équipement sur un site mitoyen d’une école élémentaire ». Et au porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, de renchérir, que c’est « juste totalement impossible ».
Et la rédaction du journal le monde, indique que la maire Hidalgo a renoncé à installer sur ce site une salle de consommation du crack à Paris. Cette éventualité avait même suscité des manifestations des riverains.
Des salles de consommation jugées efficaces
Le porte-parole du gouvernement francais a indiqué selon le monde, que ces salles sont « une solution », car elles permettent d’« accompagner des consommateurs de drogue vers le sevrage ». Le premier ministre a même indiqué vouloir « offrir aux consommateurs des lieux de repos et un parcours de sevrage de qualité ». Un plan « Crack » avait même été signé en 2019 entre l’Etat et la Ville.
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Le monde indique qu’une mission sur le sujet, menée par des députés a conclu sur l’efficacité et l’utilité de ces salles de consommation du crack à Paris. Il faut préciser que la capitale française n’est pas la seule ville à accueillir ces salles. Un site de ce genre existe aussi à Strasbourg.
La consommation de crack à Paris est répandue dans les rues du nord-est de la ville. Ce qui engendre des « nuisances pour le riverains » selon le monde. Mais aussi des scènes de violence. Ces salles de consommation du crack à Paris, vont permettre de canaliser ces toxicomanes et aussi de les pousser peu à peu vers le sevrage.
Edoh
