Le président russe Vladimir Poutine a co-animé une conférence lundi 7 février, avec son homologue français Emmanuel Macron, en visite à Moscou. A cette occasion, M. Poutine a tenu des propos jugés sexistes par de nombreux observateurs.
Lors de la conférence de presse, le président russe a adressé des propos au président de l’Ukraine qui ont été interprêté comme une allusion au viol. Ces propos qui avaient plus l’air d’une blague ont suscité une vive polémique obligeant le Kremlin a défendre son chef, ce mardi.
Le président russe attaque le président ukrainien
En conférence de presse avec Emmanuel Macron à propos de l’Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a lancé une phrase en russe qui fait polémique. «Que ça te plaise ou non, ma jolie, faudra supporter», a-t-il lancé à l’endroit de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Si le président russe s’en est pris à son homologue russe, c’est parceque ce dernier s’était montré critique à l’égard de certains éléments du plan de paix dans l’est de l’Ukraine, négocié en 2015 entre Kiev et Moscou. Ce commentaire a suscité de nombreux débats sur le web Russophone, certains dénonçant une remarque légitimant un viol.
D’autres internautes y ont vu une manière de gronder un enfant ou alors une référence à une devinette coquine de l’époque soviétique.
Le Kremlin défend son chef
Face à la polémique créée par les propos du président russe, Moscou a fait une sortie ce mardi pour clarifier les propos de son chef. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a expliqué que « le président (russe) voulait dire que lorsqu’un État a accepté de prendre des obligations, il doit s’y tenir ».
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky y a répondu avec humour, aux propos de son homologue russe: «l’Ukraine est jolie, c’est vrai, mais le recours (au pronom personnel) ‘ma’ est de trop ». Et d’ajouter « la patience est une vertu » face aux « provocations» russes.
En effet, le président russe fait souvent dans la provocation. Il a déja comparé ses détracteurs à des singes. Il a aussi fait remarquer que si le Kremlin voulait vraiment empoisonner l’opposant russe Alexeï Navalny, comme ce dernier aime à le répéter, il serait déja mort.
Kylian B.