Le monde médiatique au Tchad va mal. L’on assiste à la fermeture de la radio Dja FM. Il s’agit de la plus vieille radio privée au Tchad. En effet, la plus ancienne radio privée a arrêté ses émissions, car confrontée à une crise financière sans précédent. Cette crise financière est liée aux effets de la pandémie de la Covid-19. C’est donc dire que cette fermeture de la radio Dja FM n’est plus liée à une décision du gouvernement.
Depuis le 27 mai, suite à une panne d’électricité qui a détruit plusieurs composants de son émetteur, la radio Dja FM a cessé d’émettre. Une fermeture de la radio Dja FM qui constitue un coup dur pour plusieurs auditeurs.
Fermeture de la radio Dja FM, véritable coup dur
C’est la coordonnatrice de la radio, Zara Mahamat Yakhoub, qui a le plus déploré la fermeture de la radio Dja FM« La radio Dja FM, qui est la toute première radio libre privée du Tchad, n’émet plus, depuis jeudi dernier suite à une panne technique », a-t-elle indiqué. « Cette panne est la résultante de difficultés accumulées, ces dernières années, et aggravées par le Covid-19. D’ailleurs pour y faire face, nous avons même compressé les personnels », a-t-elle ajouté. « Malgré cela, nous n’avons pas pu remonter la pente puisque les coupures intempestives d’électricité nous obligent à utiliser des générateurs, c’est-à-dire des groupes électrogènes qui n’arrivent pas à tenir longtemps, avec l’utilisation excessive. », a-t-elle aussi signifié.
Fermeture de la radio Dja FM à cause d’un choc
Comme précédemment souligné, ce sont les coupures intempestives d’électricité qui ont entrainé des pannes techniques ayant entrainé la fermeture de la radio Dja FM. Ce que réaffirme la coordinatrice de la radio.
« Et c’est ainsi, que le mercredi, entre les pannes incessantes du générateur électrique et les coupures d’électricité, notre émetteur a reçu un choc qui a détruit certains composants. Au Tchad, ce n’est pas évident de trouver des pièces de rechange. Donc, compte-tenu de la crise financière post-Covid, la voix de la radio Dja FM risque de se taire à jamais ». C’est ce qu’a laissé entendre Zara Mahamat Yakhoub.