En Mauritanie, la Zone franche de Nouadhibou n’a pas de beaux jours devant elle. L’institution traverserait de grave crise qui se fait sentir à tous les niveaux. En effet, elle vient d’annuler la shorlist des entreprises pré-qualifiées pour l’étude de faisabilité en partenariat public privé (PPP)du projet d’alimentation en eau potable du nord de la Mauritanie.
Avec un budget prévisionnel de 3 milliards d’euros, ce chantier dont la fiche sommaire a été réalisé par l’entreprise britannique Mott Macdonald, est le plus gros projet de la Zone franche de Nouadhibou (ZFN).
La crise à la zone franche de Nouadhibou
La zone franche de Nouadhibou traverse une crise sans précédent. Ce qui a des répercussions sur les entreprises présélectionnées depuis juillet 2020. Parmi ces entreprises qui doivent encore attendre figurent, Ernst & Young, PwC (tous deux membres du Big Four). A ces entreprises s’ajoute Artelia qui a été recruté en 2019 pour le volet consulting du méga projet électrique de la Société mauritanienne d’électricité (Somelec) d’un montant de plus 300 millions $. Il y a aussi le cabinet Egis qui est chargé du suivi du projet d’extension du port de Nouakchott d’un montant de 390 millions $. L’entreprise IDEA Consult, de Taylor Wessing fait aussi partie
Un recrutement infructueux justifié par la zone franche de Nouadhibou
Selon les sources proches de la zone franche de Nouadhibou, le marché de recrutement d’une firme pour l’étude de faisabilité en PPP de l’AEP du nord de la Mauritanie est déclaré non concluant. La raison évoquée concerne un dépassement budgétaire jugé non soutenable par les ressources du projet.
Ce projet a pour finalité de satisfaire les besoins industriels et domestiques des régions de l’Inchiri, l’Adrar, du Tiris Zemmour et de Nouadhibou qui se trouvent au nord de la Mauritanie et où se concentrent les activités minières.
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Atsu Kofi
