L’année 2020 a marqué un tournant décisif pour les investissements au Togo. Ceci malgré l’impact de la Covid-19. Un communiqué de presse de la Présidence de la République togolaise dresse un constat satisfaisant de la situation.
Selon le communiqué en date du 06 septembre, les investissements directs étrangers et les investissements publics au Togo ont connu une forte hausse au cours de l’année écoulée. Une amélioration rendue possible par les réformes dans le domaine du climat des affaires et divers investissements.
Une politique de stimulation des investissements au Togo
En se référant au rapport de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) cité par le communiqué, les investissements directs étrangers au Togo ont augmenté de 85%, « s’établissant en 2020 à 352 milliards FCFA ». Ce boost a été rendu possible par l’amélioration du climat des affaires, faisant du Togo « la destination privilégiée des investissements directs étrangers ».
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Les investissements publics n’ont pas été du reste. En effet, le Togo a obtenu le quatrième meilleur résultat des économies de l’espace UEMOA, pour ses dépenses d’investissements publics dans le PIB qui ont atteint 444 milliards FCFA, soit 48% des recettes budgétaires. Et ces résultats ont été réalisés malgré le choc de la pandémie sur l’économie mondiale.
Une place de choix faite aux entreprises privées
Le communiqué rappelle qu’en réformant le climat des affaires, le pays a misé sur l’essor du secteur privé, meilleur moyen d’attirer les investissements au Togo. C’est pourquoi des politiques ont été mises en œuvre, pour donner les moyens de sa politique au secteur privé. Des investissements sous le régime de partenariats public-privés, ont permis l’inauguration de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA).
Cette structure visant à soutenir la croissance économique et l’intégration régionale, est dédiée à la transformation des ressources naturelles du Togo et aux exportations agricoles. Réalisé en partenariat avec le Groupe singapourien Arise, il permettra d’attirer davantage les investissements au Togo et de booster le secteur privé.
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L’énergie étant la source de toute production et donc de développement, le Togo a investi dans le secteur. C’est ainsi qu’a été construit la centrale électrique de Kékéli, à Lomé-Port. Réalisé par le groupe Eranove, elle vise à « augmenter de 50% la capacité de production électrique du pays ainsi que l’électrification de plus de 250 000 foyers (1,5 million de personnes) ». Un autre investissement dans l’énergie a permis de construire la plus grande centrale solaire de l’Afrique de l’ouest à Blitta et mise en service. Ce projet a été « cofinancée par le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (ADFD) ».
En assurant la disponibilité de l’énergie, les autorités tablent sur une augmentation des investissements au Togo, car pour fonctionner les entreprises et industries ont besoin de l’énergie électrique.
Le digital au service de l’investissement au Togo
A l’ère des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), le Togo met le paquet double pour faciliter l’accès à l’information. Mais aussi les TIC sont mises à contribution pour dématérialiser les procédures administratives. Des procédures d’installation et de fonctionnement facilitées pour les entreprises, peuvent avoir le mérite d’attirer plus d’investissements au Togo.
C’est ainsi que, deux portails dédiés à l’investissement ont été inaugurés le 9 août dernier. Il s’agit du portail « Investir au Togo » (www.investirautogo.tg) qui vise à accompagner les investisseurs étrangers désireux de s’implanter au Togo et à faciliter leur installation dans le pays. Mais aussi, le site web de l’Agence de promotion des investissements et de la Zone franche (www.apizf.tg) qui présente les différents régimes économiques s’offrant aux investisseurs et les conditions d’éligibilité à la zone franche.
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Le pari de toutes ces innovations est d’attirer plus d’investissements au Togo et de réaliser les objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. C’est dans ce sens que le Togo annonce accueillir du 5 au 7 octobre les Rencontres Africa de Lomé. Il s’agit de la plus importante convention d’affaires entre dirigeants français et chefs d’entreprises africains. Ce sera une occasion pour « les personnalités les plus actives du monde politique et économique » d’échanger « sur les défis sectoriels et sur les opportunités d’investissements au Togo ».
Esso A.
