Le président Faure Gnassingbé du Togo, n’a pas manqué l’occasion de la 76e session de l’assemblée générale des Nations Unies, pour avertir du danger qui guette la planète. L’assemblée générale de l’ONU est l’occasion pour les dirigeants du monde d’exprimer leur appréhension sur l’évolution du monde.
Le président du Togo, a connu son passage hier, à la tribune de l’assemblée générale des Nations Unies. Même s’il n’était pas en présentiel à New York, Faure Gnassingbé à travers une visioconférence a averti du danger que fait planer la pandémie de coronavirus sur la planète.
Risque de fractionner le monde en deux blocs
Dans son message aux Nations Unies, le président togolais a relevé la « disparité qui existe dans l’exercice du droit au vaccin ». En effet, dans les pays du nord, près de 50% de la population est vacciné au moment où en Afrique ce pourcentage est d’environ 1%. Cette injustice qui existe dans l’accès aux vaccins est un frein aux efforts d’éradication de la pandémie de coronavirus. L’immunité collective doit être mondiale pour permettre au monde de venir à bout de ce mal. Et le président togolais exprime dans ce sens tout son soutien « aux efforts en cours visant un accès équitable aux vaccins ». 
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L’autre risque de cette main mise sur les vaccins, avertit le président Faure, est que la reprise mondiale va fractionner le monde en deux blocs. L’immunité collective qui découlera de la vaccination d’un grand nombre des populations des pays du nord, facilitera la reprise des activités dans ces pays. Et en ce moment, les pays comme ceux africains n’ayant pas pu vacciner leurs populations seront « confrontés à une résurgence des infections et à l’augmentation du nombre de décès ». « Ce tableau d’un monde bipolarisé face à une adversité commune n’est pas celui que nous voulons » avertit le président Faure.
Sur ce, il invite à repenser le multilatéralisme. Au-delà d’un simple mécanisme diplomatique, le multilatéralisme doit servir à bâtir un ordre mondial dans lequel les relations internationales sont basés sur « la coopération, l’état de droit, l’action collective et les principes d’une coprospérité collective ». Ce multilatéralisme auquel appelle le président Faure doit commencer par une répartition équitable des vaccins pour ne pas aboutir à un monde divisé en deux blocs.
Les efforts du gouvernement du président Faure, dans ce sens
Anticipant les répercussions de la pandémie du coronavirus sur sa population, le président togolais, a travers son gouvernement a fait feu de tout bois, pour rendre résilient le Togo. C’est ainsi que, comme l’a rappelé le président Faure dans son allocution, la sécurité humaine et le bien-être de la population ont demeuré au cœur de la politique générale du gouvernement au Togo. Les initiatives sectorielles prises, ont été orientées vers les groupes les plus vulnérables que sont les femmes, les enfants et les jeunes.
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La vision du président Faure est de « faire du Togo un pays de cohésion et de paix, une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable ». Et cette vision se traduira par des actions concrètes allant dans le sens de l’accès à l’eau potable, à une éducation et à des soins de qualité. Mais aussi à l’énergie, l’entreprenariat rural, la création de richesses, l’emploi et l’autonomisation des femmes et des jeunes, la protection sociale.
Au titre des progrès déjà réalisés, le président togolais a évoqué entre autres, l’adoption de la loi instituant l’assurance maladie universelle. Loi qui s’ajoute au programme Wézou. Lancé le 26 aout 2021, c’est un programme national d’accompagnement médical et financier de la femme enceinte et du nouveau. Il entend contribuer à la réduction significative de la mortalité maternelle et néonatale à travers la gratuité des soins prénataux et maternels pour toutes les femmes enceintes.
Esso A.
