Tchad: Yaya Dillo en fuite, le pouvoir cherche toujours à le retrouver

Yaya Dillo en fuite

Yaya Dillo en fuite, le pouvoir cherche toujours à le retrouver. Depuis que son domicile  a été attaqué le dimanche 28 février par tout un contingent de policiers et de militaires de la garde présidentielle, l’opposant a  réussi à s’enfuir et  jusqu’ici personne ne sait là où il se trouve. 

Pour le moment, l’opposant Yaya Dillo en fuite, reste introuvable. Ce que l’on sait, c’est qu’il a été exfiltré par des proches dimanche 28 février. Le pouvoir reste déterminé à l’arrêter.

Yaya Dillo en fuite, une traque pour le retrouver

Yaya Dillo en fuite, selon les confrères de RFI, certains attestent qu’il  est sorti de la concession à pied, en compagnie d’un de ses neveux, avant de filer dans un véhicule militaire qui l’attendait tout juste à côté. Dès le lendemain, lundi 1er mars, les autorités ont organisé la traque à Ndjamena pour retrouver l’opposant. En effet, des véhicules policiers et militaires ont envahi les ronds-points stratégiques de Ndjamena.

Plusieurs sources indiquent que depuis, les forces de l’ordre sont à pied d’œuvre et bouclent à tout moment des secteurs de la ville. Elles fouillent maison après maison, à la recherche de l’opposant et d’armes. Il faut également montrer patte blanche à toutes les sorties de la capitale tchadienne, où des check-points ont été érigés jusqu’à ce jour.

« Le pouvoir est très nerveux » face à cette affaire

Selon RFI, les proches de l’opposant affirment qu’il a quitté la ville dès lundi. Selon leur récit, il a séjourné à Angoura, à une centaine de kilomètres à l’est de Ndjamena, avant de s’évaporer dans la nature.

Yaya Dillo en fuite, plusieurs spécialistes du pays, ainsi que des figures de la société civile tchadienne ont affirmé à l’unanimité que « Le pouvoir est très nerveux » à cause des divisions cette affaire suscite au sein du camp d’Idriss Deby. Il faut rappeler que l’ancien rebelle et opposant est un neveu du maréchal-président. L’attaque de la garde présidentielle contre sa résidence et l’assassinat de sa maman de plus de 80 ans suscitent des grincements de dents au sein des Zaghawas qui dominent l’armée, estiment ces mêmes sources, qui jugent cette période électorale « ultra-sensible ».

« Je suis surpris et déçu qu’une institution aussi importante, aussi grande que la Cour suprême puisse se comporter d’une façon aussi infantile » a déclaré Saleh Kebzabo, ex-candidat à la présidentielle tchadienne

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