Un attentat terroriste à Nice, une ville du Sud de la France a eu lieu ce jeudi 29 octobre 2020 Trois personnes ont été tuées. Cette attaque au couteau a eu lieu à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice. L’auteur est un jeune Tunisien Brahim de 21 ans, arrivé en France le 09 octobre. Il a été interpelé ce jeudi 29 octobre par la police.
Ces crimes interviennent quelques jours seulement après l’incident diplomatique entre la France et la Turquie. Plusieurs voix se sont donc levées pour dénoncer cet acte barbare.
Attentat terroriste à Nice, les réactions nationales et internationales
Le président Emmanuel Macron a immédiatement réagi après cet attentat terroriste à Nice. « Si nous sommes attaqués, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, notre goût de la liberté », a-t-il déclaré sur place à Nice. La France passe alors en mode « urgence attentat », le niveau le plus élevé du plan Vigipirate destiné à la prévention terroriste. Macron a appelé les Français à « l’unité » tout en annonçant le déploiement de 7 000 soldats à travers le territoire dans le cadre de l’opération Sentinelle, contre 3 000 actuellement.
À l’international, l’ attentat terroriste à Nice a suscité de multiples condamnations tout au long de la journée. Dans cette même logique, Vatican a estimé que « le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptés ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné fermement une « attaque odieuse » et le président américain, Donald Trump, a qualifié d’inacceptables ces « attaques terroristes ».
La Turquie, en pointe contre la publication de caricatures du prophète en France, a aussi « fermement » condamné cette attaque dit de « sauvage ».
Le gouvernement brésilien a affirmé dans un communiqué que cette troisième victime est une de ses ressortissantes. « Le gouvernement brésilien annonce, avec une grande affliction, que l’une des personnes tuées était une Brésilienne de 44 ans, mère de trois enfants, résidant en France », a indiqué le ministère des affaires étrangères dans un communiqué.
Plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont condamné cet attentat terroriste à Nice et le Maroc a attiré l’attention sur le fait « de dépasser le contexte délétère et le climat tendu autour de la religion ». Le président du Conseil européen, Charles Michel, a aussi souligné que « toute l’Europe est derrière la France ».
Attentat terroriste à Nice, qu’est ce qui s’est réellement passé ?
Les circonstances de l’attentat terroriste à Nice ont été relatées par Jean-François Ricard, procureur national antiterroriste lors d’une conférence de presse. Ainsi, des faits en espèce, il ressort qu’à 8 h 29, l’auteur des faits était entré dans la basilique et y restera un peu moins d’une demi-heure. Durant cette période, il s’attaque à trois victimes. Une des victimes a pu s’enfuir mais décèdera peu suite à ses blessures à 8 h 54.
La police municipale, alertée par un témoin, intervient et se retrouve face au tueur dans le couloir de cette entrée latérale de l’église. « Cet homme s’était avancé vers eux de manière menaçante en criant Allah Akbar, les contraignant alors à faire usage d’abord d’un pistolet à impulsions électriques, puis à faire feu à plusieurs reprises avec leur arme de service », a indiqué le procureur. « Quatorze étuis de balles seront retrouvés au sol. Le suspect, grièvement blessé, est transporté à l’hôpital. Son pronostic vital reste actuellement engagé, a précisé le magistrat », a-t-il souligné.
Rappelons qu’un vigile du consulat français à Djeddah, en Arabie saoudite, a aussi été attaqué au même moment au couteau.
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