Gabon: les putschistes de janvier 2019 ont comparu ce mardi

putschistes de janvier 2019
Au Gabon, de jeunes militaires putschistes de janvier 2019 ont tenté un coup d’Etat. Ils étaient dirigés par le lieutenant Kelly Ondo Obiang, de la Garde Républicaine. En effet, ces militaires avaient occupé la radio nationale gabonaise au petit matin et diffusé un message annonçant la prise du pouvoir par l’armée.

Cependant et rapidement, le coup d’Etat a été déjoué par des forces spéciales qui avaient riposté dès la mi-journée. Les putschistes arrêtés ont comparu devant une cour spéciale militaire ce lundi 21 juin.

Le chef de putschistes de janvier 2019 se défend

Le chef des putschistes de janvier 2019 est un jeune lieutenant qui répond au nom de Kelly Ondo Obiang. Selon les sources proches du dossier, ses avocats auraient plaidé pour que Kelly Ondo Obiang comparaisse en uniforme de l’armée. Ce à quoi les juges se sont opposés catégoriquement. Finalement, c’est en pantalon de jean et chemise blanche que le jeune lieutenant a comparu. Quand il a été autorisé à parler, celui qui est considéré comme le chef de putschistes de janvier 2019,Kelly Ondo n’a pas mâché ses mots, selon les mêmes sources.
« J’ai pris mes responsabilités avec trois frères d’armes. J’ai fait appel au peuple, pour que le peuple gabonais puisse défendre sa souveraineté », a-t-il dit. « Je me suis rapproché de mes hommes pour défendre la patrie, donc ce n’est pas une association de malfaiteurs mais une association de patriotes », s’est-il défendu.

Kelly Ondo Obiang, vrai chef des putschistes de janvier de 2019 ou sauveur de la nation ?

Son avocat, Maître François Meye, soutient que le chef des putschistes de janvier 2019 est un héros « parce qu’il a pu mettre au grand jour ce qui se passait dans les salons et qui devait aboutir à autre chose de plus grave. »
De son côté, le présupposé chef des putschistes de janvier 2019, Kelly Ondo Obiang dit avoir déjoué un putsch que préparait le chef des services des renseignements de l’époque, Frédéric Bongo, frère du président Ali Bongo.

« Il a estimé qu’il devait empêcher le coup d’Etat qui était en gestation », poursuit l’avocat, « et qui était perpétré par le frère du président, le directeur des services de renseignement de la Garde républicaine. »La prochaine audience est prévue demain jeudi.
Il faut préciser qu’ils sont au total 10 militaires détenus ainsi qu’un civil, un militant de l’opposition, coordinateur adjoint des jeunes de l’Union nationale.

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Atsu Kofi