Faure Gnassingbé à Londres : le président togolais décidé à intégrer le Commonwealth ?

Faure Gnassingbé à Londres , le président togolais décidé à intégrer le Commonwealth

Le président togolais Faure Gnassingbé a pris part, jeudi 29 juillet, au Sommet mondial sur l’éducation, organisé par Global partnership for education (GPE). En marge de ce sommet, il devrait rencontrer Boris Johnson, le Premier ministre britannique, selon des sources officielles. L’intégration du Togo au Commonwealth serait inscrite au cœur des discussions.

C’est depuis 2014 que l’Etat togolais ambitionne d’adhérer à cette communauté dont les Etats membres sont en majorité d’anciens territoires de l’empire britannique.

Tête-à-tête avec Boris Johnson

Selon Togofirst, qui a recueilli les informations de sources officielles, le président togolais devrait avoir jeudi, une rencontre avec le premier ministre britannique. Il serait question de passer en revue les relations d’amitié et de coopération bilatérale entre les deux pays.

En effet, le président togolais ambitionne de faire intégrer son pays au Commonwealth selon sa nouvelle orientation diplomatique pour le Togo. De plus, le Royaume Uni qui n’est plus membre de l’Union européenne, développe une nouvelle stratégie plus indépendante à l’égard de l’Afrique.

Une délégation du Commonwealth avait même séjourné au Togo en juin dernier et a échangé avec le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé, des membres du gouvernement, les organisations de la société civile (OSC), les médias et les partis politiques.

Togofirst informe qu’un rapport sur l’évolution de ce processus devrait être fait au peuple togolais au retour de cette mission sommet mondial sur l’éducation à Londres.

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A Londres, le président togolais a participé aux travaux du GPE

La rencontre avec Boris Johnson, devrait se tenir en marge du sommet mondial sur l’éducation, organisé par Global partnership for education (GPE). Le président togolais a aussi pris part à cette rencontre internationale aux côtés de ses pairs, des dirigeants de gouvernements, d’entreprises, de fondations privées et de banques de développement. Ils se sont engagés à financer et à soutenir l’éducation des enfants dans les pays les plus pauvres du monde.

A la clôture, jeudi, un montant record de 4 milliards de dollars en faveur du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) a été mobilisé. Ces promesses de dons découlent de l’engagement en faveur de l’éducation des filles pris le mois dernier lors du G7. Au cours de ce sommet, les dirigeants s’étaient engagés à investir au moins 2,7 milliards de dollars en faveur du GPE et avaient appelé l’ensemble des donateurs à se mobiliser afin de financer intégralement l’ambitieux nouveau plan stratégique du GPE.

Le Royaume-Uni avec ses 430 millions de livres sterling (600 millions de dollars) de promesse, se place en première place des donateurs bilatéraux du GPE.

Le président togolais et plusieurs de ses homologues se sont aussi engagés à consacrer au moins 20 % de leurs budgets nationaux à l’éducation. Au cours des cinq prochaines années, les pays ayant approuvé cette déclaration devraient consacrer 196 milliards de dollars au financement de l’éducation.

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Esso A.